Elles sont des travailleuses du soin, de celles qu’on appelle depuis la pandémie du Covid «  essentielles ». Leur salaire moyen est de 692 euros, puisqu’elles peinent à trouver des contrats à temps plein. Selon l’Assurance-maladie, le nombre d’accidents du travail de leur profession a augmenté de 110 % en l’espace de dix ans. Leur métier est ainsi plus accidentogène que celui des ouvriers du bâtiment.

Sandra et Marie Annick sont aides à domicile, employées par l’ADMR, l’association d’aide à domicile en milieu rural de Locminé. Si Sandra a 25 ans d’expérience, Marie Annisk s’est lancée quand à elle il y a un an et demi seulement.

Elles nous parlent chacune de ce métier qu’elles aiment, un métier usant aussi et qu’elles vont pourtant devoir poursuivre, peut-être, jusqu’à 64 ans. Et encore, ce sera bien plus si elles visent une carrière à taux plein.