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Léna Herpe, "faire du dessin mon métier"

Léna Herpe, "faire du dessin mon métier"

Léna a 21 ans. Après Châtelaudren, commune à laquelle elle est très attachée, elle a choisi de s’offrir une chance de vivre de sa passion, de ses futures creations, en se formant au lycée Savina à Treguier. Elle y excelle notamment au théâtre et à la mise en scène, prenant des responsabilités où elle dépasse les attentes d’un simple cursus scolaire : des notes sur un bulletin.
Autonome, organisée, préférant les coulisses aux lumières de la scène, Léna aime mettre son énergie et sa créativité au service d’une production dont la réussite repose en grande partie sur ses épaules.
Elle laisse provisoirement le dessin pendant ses années lycée pour mieux y revenir en intégrant l’ESRA à Rennes, une fois le bac en poche. Toujours aussi déterminée à atteindre son but.
En école supérieure, elle développe ses compétences dans le design virtuel. La conception de projet et la production offrent à cette jeune bretonne dessinatrice des perspectives d’emploi dans l’industrie culturelle grâce à l’essor du jeu vidéo, au dynamisme de la création dans l’image animée.
Mais une fois diplômée, prête à bouger si besoin sur un autre continent pour vivre ses premières expériences pro, le chemin se révèle bien plus ardu que Léna ne l’imaginait.
Pour autant, elle n’entend pas renoncer et consacre du temps à son projet de vie
: devenir artiste.
Lena travaille, dessine, à St-Jean Kerdaniel, entre deux lettres de motivation et les après-midi à faire de l’animation avec de jeunes enfants pour rentrer quelques sous.
Entre ses balades en forêt avec son chien et son chat, aussi.
Elle veut se donner les moyens de pouvoir finaliser ses propres projets de création, même si cela n’est pas pour le moment compatible avec une autre priorité : assurer son indépendance financière en faisant n’importe quel job de subsistance.
Pour confier ses aspirations à Françoise Ramel, Léna a choisi un environnement naturel qu’elle aime particulièrement.
Les deux femmes ont fait connaissance dans un des chemins creux de l’ancien site castral qui surplombe l’étang du Petit écho de la Mode à Châtelaudren. 

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