« C’est l’heure de l’histoire » nous offre deux invitations. Deux réjouissances.

D’abord, celle de retrouver ces moments doux de notre enfance, lorsque le soir, avant de nous endormir, nos parents prenaient le temps de nous raconter une histoire. Rituel heureux, magie du rêve, enchantement de la voix qui raconte ... Pour d’autres, le plaisir sera de retrouver les veillées d’autrefois, assemblé·e·s autour du feu à écouter le conteur.

La seconde invitation est celle de retrouver le plaisir de la lecture. En lisant de longs extraits de livres singuliers, il nous donne envie de plonger par nous-même dans l’univers de l’œuvre et de l’auteur. Envie de se précipiter, dès les jours suivants, chez notre petit libraire, pour en découvrir et dévorer la suite.

Mais attention, dans « C’est l’heure de l’histoire », il ne s’agit pas seulement de « raconter » une histoire, il s’agit de faire vibrer le récit, le faire vivre. L’habiter, l’incarner. Recréer, par la voix qui la porte, la singularité et la richesse de l’univers émotionnel de son auteur. Celui qu’il a voulu nous transmettre en prenant le temps de l’écriture. François en est, ici, son souffle.